JANVIER 2021
Au XIXème siècle Alphonse Allais écrivait déjà : « Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j’ai été très mécontent de celui de l’année dernière ». A vous de choisir. En attendant la levée des contraintes qui limitent notre vie sociale, j’adresse mes vœux les plus sincères de bonheur et santé à tous nos bénévoles, adhérents, membres du club des anciens parrainés, à nos fidèles lecteurs, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui soutiennent notre action depuis 20 ans. En effet l’A J R fête, ce mois-ci, ses vingt ans d’existence au service des demandeurs d’emploi.Quand débute une nouvelle année, la mythologie évoque Janus, Dieu du commencement et de la fin, celui des portes et des passages, celui qui a deux faces, l’une tournée vers le passé, l’autre vers le futur. Lire plus
Certes rien n’a changé en une nuit, nos joies et nos peines demeurent, nos questionnements aussi. Mais ce passage à l’an neuf est hautement symbolique. Si la temporalité est la même pour nous tous, c’est malgré tout un point de repère pour chacun, une balise dans notre vie. C’est aussi l’heure du rituel des bilans et des résolutions. Nous avons besoin de tourner des pages, de refermer des tiroirs. La page du passé se tourne, celle de l’avenir s’ouvre. « L’avenir c’est du passé en préparation » ironisait Pierre Dac. Cette période de transition nécessite un regain d’énergie car il va falloir se préparer à affronter les changements qui se profilent, dès lors que se refermera la longue parenthèse sanitaire. Pour cela, durant l’année écoulée, l’
A J R a anticipé et sensiblement renforcé son équipe d’accompagnants. Nous avons accueilli six bénévoles très motivés pour s’investir dans l’action commune. Enrichissement opportun, car si la vague de chômage annoncée pour la fin de l’année n’a pas eu lieu, les incertitudes liées au contexte économique nouveau et leurs conséquences sur l’emploi risquent de mobiliser fortement notre équipe. Loin du mercantilisme solidement installé et très lucratif en ce domaine, notre association se tient prête à accueillir, au prix du bénévolat, tous les chercheurs d’emploi sans distinction d’âge et de formation, notamment ceux désignés comme « publics prioritaires ». Naturellement cela implique la collaboration active des prescripteurs potentiels pour démontrer que la solidarité ne se résume pas à un simple slogan, mais reflète un réel engagement. Si l’union fait la force, la dispersion est stérile. Même les fourmis l’ont compris !
Meilleure année à tous.
J.L. SARAUDY