EDITO
Du 16 au 20 juin, l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) organise la semaine pour la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT).
Depuis plus de 20 ans, c’est « le rendez-vous régulier de tous ceux qui souhaitent s’informer, débattre et progresser en matière de qualité de vie et des conditions de travail. ». Des évènements seront proposés un peu partout en France. On ne peut que se réjouir de l’existence de ce focus quand on sait à quel point la QVCT a un impact réel sur la santé des salariés.
Et qu’est-il mis en place pour la santé des chercheurs d’emploi ? À vrai dire, pas grand-chose. Pour D. LHUILIER, professeure émérite en psychologie du travail, « la santé des chômeurs reste un angle mort de la recherche sur la santé et le travail, alors que des études montrent que les chômeurs sont dans un moins bon état de santé que les personnes en emploi ». Rien d’étonnant pourtant à ce constat… Depuis plus de 20 ans, nous sommes des témoins directs des dégâts que peuvent occasionner la perte d’un emploi et la recherche d’un nouveau :
– Les filleuls qui viennent de vivre un burn-out ou une fin de contrat difficile restent encore fragilisés. Il leur faut retrouver confiance en eux, mais aussi dans les autres
– La succession de refus entame petit à petit l’enthousiasme et peut amener à se rapprocher dangereusement d’un épisode de découragement, d’anxiété ou dépressif
– Parce qu’ils ne vivent plus à 200km/h et ont donc plus de temps pour s’écouter, certains vont découvrir une maladie et mettre entre parenthèses leur recherche le temps de se soigner
– Les chercheurs d’emploi concernés par une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) s’inquiètent souvent de savoir s’ils vont pouvoir retrouver un emploi dans lequel leur handicap sera pris en compte
– Enfin, il y a aussi la santé des proches de nos filleuls qui peut également avoir un impact plus ou moins important sur la leur et donc sur leur recherche.
Heureusement, l’AJR est là ! Notre dispositif unique allie thérapies personnalisées et remèdes testés et approuvés ! Cela passe en tout premier par l’écoute de nos parrains et marraines qui permet aux filleuls de se sentir à nouveau considérés. La combinaison de ce temps individuel, des activités collectives (ateliers, randonnées, sophrologie, communication de soi…) et du soutien qu’ils s’apportent mutuellement, favorise le retour de la confiance qui leur manquait et l’énergie pour atteindre leur objectif.
Ils recréent surtout l’indispensable lien social qui permet de se sentir mieux et d’avoir une meilleure santé !
Carine TORIO
Co-présidente de l’AJR